Et si le Britannique engageait l'amerloque ? [PV Damon]

Encore une journée éreintante au sein de l'Internat Kyrie. Le retour de Seth au bungalow 02 ne se fit ni dans la bonne humeur, ni avec motivation. Non seulement, il ne voulait pas retourner s'enfermer dans une chambre, mais en plus, il ne voulait pas croiser l'albinos qui lui servait de colocataire. Pas qu'il n'aimait pas la personne, au contraire, il n'avait jamais rien fait pour se montrer désagréable jusque-là, mais plutôt qu'il n'arrivait pas à le cerner. Ce gars-là était bizarre et l'Américain ne voulait donc pas prendre de risque avec lui tant qu'il n'en saurait pas plus. Mais, ce n'était pas en fuyant leur chambre commune qu'il en apprendrait plus sur lui. Alors il lui fallait bien se résigner à s'y rendre. Il pouvait bien se débrouiller pour trouver plus d'informations sans avoir à le fréquenter, mais avec toute la sécurité, il allait avoir du mal à atteindre les dossiers. Il devait donc faire ça de manière plus conventionnelle. Il devait donc parler avec lui.

Traversant le reste du chemin, il tergiversait sur la manière dont il allait s'y prendre pour en savoir plus. Il n'essayerait pas de l'intimider de manière directe. Ce mec est quand même flippant. Alors, il pouvait peut-être lui demander tout seulement, au risque de faire face à un mur ou voire pire. L'Américain arrive enfin au bungalow, grippant les quelques marches qui le séparaient de la porte, il posa ensuite sa main sur la poignée en prenant une grande inspiration. Il devait vraiment avoir l'air d'un idiot a hésité comme ça pour rentrer dans son bungalow. Et puis merde. Il entra enfin dans leur chambre avec un peu trop de convictions qu'il ne voulait en mettre. Il avait ouvert la porte tellement forte, que celle-ci vint frapper le mur avec un grand bruit. S'il avait voulu entrer de manière discrète, c'était vraiment raté.

Il rentra sa tête entre ses épaules en entendant le bruit de la porte, il s'attendait presque à ce faire incendier. Mais les cris ne vinrent pas, il entreprit d'ouvrir les yeux, et il se rendit compte qu'il était encore seul. Un soupir rassuré s'échappa alors qu'il relâcha un peu la tension de ses épaules. Il alla enfin refermer la porte de manière plus délicate puis se jeta sur son lit. Seth mis la tête dans son oreiller et entreprit de pester contre lui-même. Il avait honte d'avoir ressentit autant de frayeur à l'idée de déranger son colocataire.

« Pourquoi j'ai flippé comme ça p*tain. Reste zen merde. Ça se trouve c'est pas un c*nnard. Ouais, c'est ça, j'vais m'imaginer qu'il est aussi sympa que Nirvana, ça devrait aller mieux. »

Putain quelle journée de merde, des cours de merde servis avec un repas immonde et des camarades aussi intelligents que mon postérieur... J'avais besoin de décompresser un peu j'étais énervé, ou plutôt gavé. Marre de cet internant complètement pété et des gens que je devais côtoyer...
La fin de la journée sonna par la fin des cours, j'avais décidé de directement rentrer histoire de me poser dans mon lit en ne pensant à rien.
Le chemin du retour me semblait interminable, je traînais mes rangers au sol comme si je revenais du front et que je n'avais rien mangé depuis des jours, je ne me reconnaissais pas vraiment.
Les mains dans les poches j'arrivais bientôt au bungalow, je vis que la porte était mal fermée, lorsque qu'on est pointilleux comme moi ce sont des détails qui dérangent, bref je m’imaginais déjà un connard ou une salope entrain de fouiller dans mes affaires, cependant en franchissant la porte, rien tout semblait en ordre je tourna la tête et vit celui qui était mon voisin de chambre sur son lit, ça devait surement être lui qui avait mal fermé la porte. Je ne le connaissais pas ça faisait quelques jours que j'étais ici cependant je ne lui avais pas adressé la parole une seule fois, l'essentiel pour moi était qu'il ne fouille pas dans mes affaires et tout allait bien se passer.

"- Au faite, la prochaine fois essaye bien fermer la porte."

Ce fut là les seuls mots que j'avais aligné à ce type depuis que je suis dans le même bungalow que lui. Bref pas grave l'essentiel c'est qu'il ne me gave pas, de plus il n'était pas chez les A-4 vu que je ne l'avais jamais vu, ca doit être alors un type un minimum réglo, enfin ce mot n'a aucun sens sur cette fichu île, mais je me comprenais et c'était l'essentiel.

Je suis rentré finalement en refermant la porte correctement derrière moi avant de m'approcher de mon lit. Me contentant simplement d'enlever mes rangers avant de m'allonger dessus soupirant et en pensant à toutes les méthodes possibles pour me débarrasser de tout les chieurs d'ici. Je redevenais petit à petit plus calme, le fait de s'allonger me redonna un peu d’énergie. Mais maintenant je m'emmerdais... Il faut dire que dans nos habitations il n'y avait pas grand chose à faire ce n'était pas le grand luxe, c'était comment décrire ça simplement, de la merde, mais j'avais pas besoin d'un truc luxueux du moment que j'avais juste un lit. Me relevant afin de m'asseoir sur mon lit je regardais autour de moi pour trouver un truc intéressant mais y'avais rien, l'autre type je le connaissais pas et j'avais pas envie de me prendre la tête à lui parler de toute façon je savais pas de quoi lui parler donc ca au moins c'était réglé.

L'Américain commençait enfin à se détendre, être allongé sur son lit était le meilleur moment de sa journée, pour dire à quel point les cours de cet établissement était passionnant et encourageait les étudiants à « mieux » se comporter. Enfin, cette sensation d'apaisement ne dura, hélas, que peu de temps, puisqu'une voix masculine se fit entendre dans le dos du jeune homme. Une voix qu'il n'avait encore jamais entendue, mais étrangement, il savait de qui il s'agissait sans même prendre la peine de se retourner. Rien qu'a l'entente de cette voix, la tension avait de nouveau pris place sur le corps du garçon.

«  Au faite, la prochaine fois essaye bien fermer la porte. »

Comment une phrase toute bête comme celle-ci parvenait-elle à rendre Seth si nerveux. Le corps crispé, il semblait vouloir se fondre dans la masse, même disparaître. Il faut dire que ses mots étaient les seuls que son colocataire avait prononcés à son égard. La première fois qu'il s'adressait à lui, et il lui faisait un reproche. Décidément, ça ne commençait pas très bien. Soit un mec merde ! Se répétait-il de nombreuse fois, se donner le courage de répliquer quelque chose à l'albinos. Il trouva enfin ce qu'il allait dire, alors il se releva pour regarder son interlocuteur. Trop tard, l'Américain avait été trop lent, et l'autre était désormais allongé sur son lit. La réplique digne d'un film, ça sera pour la prochaine fois.

Le petit brun s'allongea donc de nouveau sur le lit, avec l'impression de laisser échapper sa conviction précédente. Des bruits de mouvement se firent entendre à l'opposer de lui. Le fait qu'il se retrouver tout deux dans le bungalow à cette heure de la journée était assez rare, Seth tentait toujours de fuir l'endroit, alors il ne restait pas longtemps dedans. Finalement, tout comme son colocataire, le garçon se mit en position assise sur le lit, frottant sa tête d'une main, il regardait l'autre. Il a vraiment l'air de se faire chier. Il hésitait sur la façon dont il pouvait s'adresser à lui, quel genre de question pouvait-il poser à un mec qu'il ne connaissait même pas, et dont il ignorait tout. Il pouvait peut-être trouver une question toute bête, juste histoire d'engager la conversation. Où lui demander cash ce qu'il avait fait pour être ici. Il s'éclaircit un moment la gorge pour attirer l'attention de l'albinos. En faisait cela, il avait vraiment l'impression d'être une fille qui voulait draguer je ne sais quel hipster, et il désespéra presque de l'avoir fait, alors que la question en elle-même pouvait interpeller l'autre.

«  Hum... Pourquoi t'es ici en fait ? » Il le regardait maintenant, comme pris d'un courage soudain, d'une volonté de savoir.

Soudain l'autre prit la parole en me demandent pourquoi je suis ici. Fronçant mes sourcils je le regardais en me disant qu'est que je lui répond ? Sans vraiment réfléchir longtemps j'ai croisé les bras avant de répondre,

"- Assassinats prémédités, vente d'armes lourdes et une autre connerie."

La dernière chose pour laquelle j'ai été accusé, je ne voulais pas me prendre la tête à lui expliquer et il n'avait déjà pas l'air commode il hésitait déjà à parler, il cachait surement un truc. Qu'importe je me suis levé et je suis partis me chercher un truc à boire avant de revenir sur le lit. Je repensais une nouvelle fois aux événements qui m'avaient envoyés ici et ça commençait sérieusement à m’énerver. Pour me changer les idées j'avais enfilé mes rangers et décidé de sortir m'aérer un peu l'esprit. Cependant la météo semblait être contre moi et la pluie commençait timidement couvrant le ciel de nuages noires. Pas vraiment le choix à présent il fallait se contenter de rester.

Pour faire passer l'ennuis j'avais à mon tour décidé, d'engager le dialogue avec celui qui partageait le bungalow.

"- Et toi je t'ai jamais vu auparavant, t'es ici pourquoi ?"

Quoi qu'il arrive je savais qu'il avait moins de facteurs d'accusations que moi, mais j'aime savoir à qui j'ai à faire.

Seth ne quittait pas des yeux son colocataire, rien de son image ne pouvais renvoyer les actes qu'il avait commis. Il semblait neutre, vide d'émotion, ce qui ne laissait pas beaucoup de places à l'imagination du jeune homme. Alors, il avait bien fait de demander, et l'autre ne le fit pas attendre longtemps avant de lui donner une réponse. Enfin, ce n'était pas ce à quoi l'Américain pouvait penser.

«  Assassinats prémédités, vente d'armes lourdes et une autre connerie. »

Les yeux toujours rivés sur l'albinos, il observait le moindre mouvement de son camarade de chambrer. Et celui-ci ne semblait pas vouloir continuer cette conversation. Mais Seth n'en avait pas fini avec lui. S'il allait cohabiter dans cette chambre, il fallait au moins qu'il sache à quoi s'en tenir. Enfin, rien qu'avec la réponse du jeune homme, l'Américain pouvait d'ores et déjà se méfier de lui. Il pensait réellement qu'une personne qui commet un meurtre recommencerait tôt ou tard, et cela peut importent l'endroit où il se trouve. Et l'autre n'était vraiment pas enclin à la discussion, puisqu'il se dirigeait déjà vers la porte avec la ferme intention de sortir de cet endroit. Hélas, le temps ne lui semblait pas favorable et c'est avec résignation qu'il y renonça. Puis il engagea la conversation de nouveau.

« Et toi je t'ai jamais vu auparavant, t'es ici pourquoi ? »

Voilà, tu fais preuve de bonne volonté, pensais Seth en laissant apparaître un sourire au coin de ses lèvres. Parler, c'est ce qu'il voulait faire, non seulement, ce qu'il pourrait être dit ici lui serrait sûrement utile par la suite, mais en plus, cela ferra passer le temps.

«Tu ne me connais pas, pourtant, tout un tas de rumeurs circulent à mon sujet. Enfin, je suppose que tu ne t'en préoccupes pas. » Dit-il en se rallongeant sur le lit. «  On est ici pour des raisons bien différentes. Pour ma part, je suis ici pour cambriolage et pour agression. J'aime les manières controversées d'obtenir des choses. »

Il agissait comme s'il ne se méfier pas de lui, comme s'il n'en avait pas peur. Alors que quelques minutes auparavant, il était tendu rien qu'as l'idée de le déranger en ouvrant la porte. C'est fou ce que la volonté de paraître face à autrui pouvait donner des montées de courages au jeune américain.

Cambriolages donc, j'avais horreur des voleurs pour moi c'était la base du crime, on m'avait toujours appris à ne jamais voler et c'était simplement une chose qui insupportait. Bref il disait également être accusé d'agressions et aimait les manières controversées d'obtenir les choses ? Ça m'intriguait, j'ai toujours été entouré de brutes que je chargeais moi même d’exécuter telle ou telle tâche et j'avais pu observer tout un tas de manières plus ou moins étranges pour obtenir les choses. M'asseyant à nouveau sur le lit vu qu'il n'y avait aucun autre endroit ou aller je me suis dis qu'engager la discussion pouvait faire passer le temps. Tout d'abord je voulais savoir ce qu'il volait que je n'ai pas à faire a lui,

"- Je vais aller droit au but, j'ai horreur des voleurs, cependant tant que tu ne me vole rien on va s'entendre."

Après cette phrase j'avais décidé de le questionné.

"- Ça va être donnant donnant, si tu répond à mes questions, je partage mes infos avec toi, si j'ai les tiennes."

Enchaînant tout de suite,

"- T'a volé ou et quoi exactement ? Et dans quel but ?"

Je préférais en savoir un maximum pour voir a quel niveau je devais adapter ma méfiance. Les bras croisés sur mon lit je le regardais tout en imaginant toutes sortes de réponses, cependant il n'avait pas l'air si dangereux que ça, de toute façon si un problème arrivait j'allais prendre le dessus rapidement d'autant plus si il n'a jamais vu couler le sang.

Seth se tenait toujours sur le lit, les bras croisés derrière sa tête, finalement, il ne regrettait pas d'avoir adressé la parole à l'autre délinquant. Bien qu'il en eût peur, il ne voulait rien laissé paraître. Son colocataire était tout de même un meurtrier, ce n'était pas rien pour lui. Mais tandis qu'il cherchait ce qu'il pourrait demander par la suite, la voix de l'autre se fit entendre.

« Je vais aller droit au but, j'ai horreur des voleurs, cependant tant que tu ne me vole rien on va s'entendre. »

Il avait donc horreur des voleurs, comme un bon 90 % de la planète, qui donc aime les gens qui volent, à part eux même. Et encore un voleur n'aimerait pas se faire voler, c'est contradictoire. Jouant avec une mèche de ses cheveux, il glissa.

« Tant mieux, j'aime les personnes franches. Pour le reste, je ne te promets rien, mais je vais essayer. »

« Ça va être donnant donnant, si tu répond à mes questions, je partage mes infos avec toi, si j'ai les tiennes. »

«  C'est un bon deal. Puis après tout, peut-être que ça nous sera utile à tous les deux. »

Dit-il en se relevant, une fois assis sur le lit, il fixa son interlocuteur. Après tout, la bienséance veut que lorsque l'on parle à quelqu'un, nous devons regarder cette personne. Seth souriait, il appréciait que l'autre soit cash avec lui. Il insupporter les gens qui ne disent pas les choses, alors ce mec-là était une aubaine pour lui. Puis s'il pouvait obtenir des informations sur lui, l'affaire était encore plus bonne.

« T'a volé ou et quoi exactement ? Et dans quel but ? »

« Hum.. Où, un peu partout, chez moi les gens sont cons, alors il faut profiter. J'ai fait autant dans les maisons que sur les gens dans la rue. Et j'ai volé tout un tas de chose, de l'argent, des bijoux, enfin, un peu tout ce qui est monnayable. » Il haussa les épaules. «  On a besoin de raison ? Dans ce cas, je dirais, pour l'argent, ou bien le plaisir. Tu avais des raisons, toi, pour assassiner des gens peut-être ? »

Lorsqu'il avait dit qu'il ne promettais rien et qu'il allait essayer, j'avais froncé un peu les sourcils, j'imaginais déjà ce qui allait se passer si il me vol je n'allais pas hésiter à prolonger ma peine ici si cela devait arriver. Finalement j'étais plus attentif, je m'attendais à voir ce qu'il allait me raconter sur lui. Plus j'en savais moins je risquais de m'en prendre à lui.
Finalement au bout d'un certain moment il me déballa qu'il cambriolait les maisons autant que les gens de la rue, j'étais déçu je pensais au moins qu'il s'attaquait à quelque chose de plus grand, c'est pas en s'attaquant à des civiles qu'il ferait fortune. Sa motivation c'était l'argent et le plaisir, cleptomane ? Sans doute dans ce cas la.
Enfin il me demanda mes raisons pour les assassinats. Cette question me fit afficher un sourire avant de le regarder d'un air désintéressé.

"- Disons que j'étais chargé d'éliminer des gens pour le compte de mon père si tu veux tout savoir. Les raisons que j'avais étaient plutôt liés à ma famille et il fallait que je fasse mes preuves. Ce fut laborieux au tout départ, on panique, on ne sais pas quoi faire, puis ça devient un automatisme. Ma famille était assez riche pour que je ne me fasse pas poursuivre, mais il faut croire qu'on tombe tous un jour."

M'allongeant à nouveau sur le lit les mains sous la tête je repensais à tout ces actes commis. Puis finalement de comment j'avais atterri ici.
Au bout de quelques minutes je repris,

"- Au faite tu peux m'appeler Damon, Damon Walker si tu veux mon nom en entier, c'est quoi le tiens ? Et tu viens d'ou exactement ?"

C'était une question plus personnelle mais je n'aimais pas raconter ma vie à n'importe qui, encore moins quand je ne connais pas son prénom.

Se tenant toujours assis sur le lit, il observait les fait et gestes de son interlocuteur. L'autre était son colocataire depuis un petit moment déjà et pourtant c'était la première fois qu'ils avaient une discussion aussi longue. Puis les questions que l'autre commençait à poser lui paraissait de plus en plus intéressante.  Enfin, un sourire s'afficha sur le visage de son colocataire, Seth sentait une sorte d'excitation grimper peu à peu en lui, une certaines hâte d'entendre cette réponse, peut-être un récit haletant du meurtre de nombreuses personnes.

«  Disons que j'étais chargé d'éliminer des gens pour le compte de mon père si tu veux tout savoir. Les raisons que j'avais étaient plutôt liés à ma famille et il fallait que je fasse mes preuves. Ce fut laborieux au tout départ, on panique, on ne sais pas quoi faire, puis ça devient un automatisme. Ma famille était assez riche pour que je ne me fasse pas poursuivre, mais il faut croire qu'on tombe tous un jour. »

Seth se pendait aux lèvres de son jeune colocataire, mais finalement, aucun détail ne lu était parvenu au oreille. Lui qui avait eu l'espoir d'entendre des détails de meurtre sanguinolent, mais rien de tout ça, hélas. Il s'en contentera pour le moment. Peut-être que ça viendra plus tard, ou alors devra t-il lui en demander un peu plus. Après un moment de silence qui devenait vraiment long pour l'américain, l'autre au cheveux blancs se remet à parler.

« Au faite tu peux m'appeler Damon, Damon Walker si tu veux mon nom en entier, c'est quoi le tiens ? Et tu viens d'ou exactement ? »

«  Damon..hum... » Seth hocha la tête un instant. «  Seth Adams à ton service. Je suis un 'Ricain pur souche ! Mais pas un de ses pecnots du Sud. »  Il faisait le fier sur ses origines, il était fier de son pays. «  Et toi ? T'as cet accent de buveur de thé. Je suppose que tu viens de là-bas.  God save the Queen comme on dit.»

La remarque de ce mec ne me faisait pas marrer, un yankee donc, génial... En plus de ça il se permettait de placer deux remarques je n'allais pas zapper si facilement. J'étais fier de mes origines et de mon pays. Ayant une expression neutre j'allais lui répondre à ma façon.

"- God save the Queen ? Dis moi t'es un comique raté ou quoi ? Et oui je suis Anglais, d'une famille noble d'ailleurs, premiers fabricants d'armes dans notre patrie."

Je me demandais maintenant pourquoi je lui avais parlé, il était donc comme les autres, il voulait faire quoi m'impressionner ? C'est raté.
Je n'ai a nouveau rien dit, me levant simplement chercher un petit truc à bouffer avant de revenir et me poser à nouveau sur mon lit. Je n'avais toujours rien à faire et le temps ne me permettais toujours pas de sortir il fallait que je m'occupe, cependant une idée me trottais dans la tête depuis un moment, m'allongeant sur mon lit avec les bras sous la tête je repris la parole.

"- Dis moi Seth, ça t'as jamais tenté de faire partie d'une vraie bande ?"

Seth n'était pas peu fier du fait qu'il ne se dérobait pas face à son interlocuteur. Lui qui en avait plutôt peur jusque-là, il ne lui semblait plus si agressif sur le moment, et même en sachant ce qu'il avait fait, l'Américain ne se sentant pas vraiment menacer pour le moment.

« God save the Queen ? Dis moi t'es un comique raté ou quoi ? Et oui je suis Anglais, d'une famille noble d'ailleurs, premiers fabricants d'armes dans notre patrie.»

Une famille noble alors, quelque chose qui les différencier bien. L'Américain n'avait pas eu le privilège de naître au sein de noble, s'est parents avait toujours dut se débrouiller pour lui payer ses moindres caprices, même avec deux salaires. Habituellement, il méprisait les richards, mais dans le cas présent, ce n'était pas le cas. Il se ressentait rien à l'égard de ce mec, puis il n'avait pas vraiment à le faire pour le moment.

«  Je croyais que les bourges ne se salissaient pas les mains. Je pensais qu'il faisait tout faire par des gens comme moi. Tu m'impressionnes. »

Dit-il en riant presque, mais l'autre ne réagit pas et fit encore le tour de la chambre, il avait la bougeotte ce mec, il ne tenait pas en place. Ça lui faisait vraiment si peu plaisir de se trouver en compagnie du petit brun ? Seth, lui n'avait pas bougé de place depuis qu'il avait commencé à discuter et il n'avait qu'une envie, celle d'en savoir encore plus sur son interlocuteur. Quand l'autre reprit enfin la parole, l'Américain souleva la tête.

« Dis moi Seth, ça t'as jamais tenté de faire partie d'une vraie bande ? »

«  Les bandes, ça rapporte que des emmerdes.  » Avait-il dit, à croire qu'il ne cherchait qu'à être méprisait en sortant de telles paroles. «  Mais je suppose qu'ici, c'est ce qu'il faut. » Il resta silencieux un moment, les bras croiser. «  Enfin, pourquoi cette question ? » Dit-il en arquant ses sourcils d'interrogation.

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