Cendrillon, un conte pour enfants ? [PV Allie]
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Cendrillon, un conte pour enfants ? [PV Allie]
Le bruit des couverts résonnait dans la salle à manger, je venais de terminer de mettre à table. Assise près de ma mère, nous attendions patiemment l’arrivé de mon père avant de commencer à déguster les maigres plats futurs. Mon géniteur ne gagnant plus un sous, c’est les allocations qui nous donnaient l’argent des repas, ainsi que les « quelques » sous que « j’empruntais » à des passants. Bref, laissons tomber mes activités extra-scolaire et concentrons-nous sur les choses importantes ! La porte venait de s’ouvrir rapidement, mon père avançait gaiment jusqu’à nous pour nous annoncer une nouvelle qui ne réjouissait que lui
-Aujourd’hui sera le dernier jour de notre calvaire ! J’ai joué au PMU et je suis sûr de mon coup !
Putain, mais pourquoi il gaspille nos sous dans des conneries pareilles ?! On a une chance sur un million de gagner si ce n’est pas plus !
-Combien as-tu misé chéri...?
Ma mère essayait de rester calme face à la nouvelle de son mari, moi je me contrôlais pour ne pas foutre un poing à mon père.
-Une somme considérable ! Mais tu sais, on aura bientôt beaucoup, beaucoup, beaucoup plus !
Une atmosphère pesante régnait dans la pièce suite à cette dernière réplique. Il faut que je sorte sinon ça va mal se passer…
-Je vais me coucher, je n’ai plus faim.
De mon lit, je pouvais entendre mes parents se prendre la tête. Ils n’avaient pas eu le courage de le faire devant moi, ils préféraient m’exclure de cette conversation « d’adultes ». Tsss, je le sens mal, très mal. Si on perd les sous que mon père vient de miser, on sera dans le rouge pendant un long moment. Je dois faire quelque chose...
Quelques jours après, les résultats sont tombés, le calvaire allait commencer. 22h30, il fait déjà nuit, moi et ma mère attendions une nouvelle fois mon père. Nous n’avons pas parlé des résultats, ni de la somme considérable d’argent qu’on venait de perdre. Non, ma mère ne voulait pas me mêler aux problèmes d’argent, ce n’était sûrement pas de mon âge. Cependant ça touchait la famille toute entière alors je devais les aider et vite ! Lorsque mon père est rentré complétement bourré le soir, ma mère n’a rien dit, il était déjà dans un état pitoyable alors en rajouter ne servait à rien. Ce soir-là, l’ambiance du repas était morbide, pas un seul mot n’a été décroché, je suis allée me coucher en essayant de trouver LA solution qui réglerait tous nos problèmes d’argent.
L’opération allait bientôt commencer. Je me trouvais en ce moment même dans la planque avec la bande. On est tous restés solidaire et même après le départ de Yabi, on n’a jamais intégré une autre personne à sa place. On est 5 amis qui peuvent compter les uns sur les autres alors ils n’ont pas hésité une seule seconde à m’aider. Bien entendu, il est évident que si ça foire, je me désignerais comme seule responsable et jamais, je ne ferai couler les autres avec moi. Isis avait préparé depuis un moment le plan de la maison ou plutôt du château Skydink. C’était immense, les pièces ne manquaient pas à l’intérieur. Eliot, lui, m’avait préparé un plan des rondes des gardes. Riu, un plan de l’extérieur du château avec les boissons, les arbres, les fenêtres et la hauteur, mais aussi le grillage et les trappes d’égouts. Quand à Aaron, il connaissait tous les emplacements des caméras de surveillance, heureusement qu’il connaissait une des domestiques travaillant là-bas. J’avais toutes les informations nécessaires pour réussir, il me restait à coordonner tous mes moindres faits et gestes pour mener l’opération à bien. Habillée tout en noir, une cagoule de gangster sur le visage, des gants de la même couleur, j’étais fin prête. Les montres sont synchronisées, c’est partie.
L’adrénaline est au maximum, malgré les conséquences que peuvent engendrer mes actes, je ne cesse de sourire. Je suis peut-être complétement barge ou dérangée, mais je m’amuse comme une folle. Pour moi, tout ceci n’est qu’un jeu mettant mes capacités à l’épreuve. Isis savait prendre le contrôle des caméras pendant quelques minutes, je me devais d’être rapide et rusée pour échapper aux gardes qui ne restaient plus que le seul obstacle pour moi.
Cachée dans un coin de porte, il ne me restait qu’une ligne droite pour arriver à la chambre de Cendrillon, le parfait otage pour réclamer des milliers. Okay, il n’y a pas mal de domestique et de gardes devant moi, il va falloir faire diversion ou alors… Enfilant un masque à gaz, je fais rouler sur le sol des bombes de gaz soporifique. Ils vont dormir pendant un petit moment, juste le temps pour moi d’aller de rentrer incognito dans la chambre de la princesse.
Putain, c’est enfumé ici, et ce n’est pas une simple odeur de tabac qui flotte dans l’air… Mon regard fixe immédiatement la seule silhouette de la pièce, marchant à travers la fumée, je commence à distinguer un peu plus le personnage qui se cache derrière le surnom de Cendrillon. Une brunette, fine, pâle, aux longs cernes noirs n’a pas l’air de capter ma présence. Ça ne m’étonne pas vu l’odeur qui émane de sa chambre. Bon allez, pas le temps de rêvasser, il faut que je me casse d’ici le plus vite possible.
-Désolée princesse…
Elle n’a pas eu le temps de répondre, ni même de réagir, un coup de poing était partie s’écraser sur son joli minois, la laissant dans les vapes un moment. Bien installée sur mon dos, elle n’était pas trop lourde à transporter. Je décide de passer par la fenêtre pour éviter de croiser des gardes et de perdre mon temps à courir dans les couloirs. Une corde de sortie et bien attachée à un tuyau en métal, me voilà qui descend le plus rapidement mais aussi le plus prudemment possible la façade du château. Une fois les pieds à terre, il me reste 3 minutes pour sortir de la résidence et monter dans la voiture qui m’attend. Malgré quelques aboiements au loin, tout s’est passé sans accroche et me voilà sur la route de la planque.
Penchée sur un plan depuis peut-être deux heures maintenant, j’attendais patiemment le réveil de la brunette.
-Faudrait-il que je passe par la porte d’entrée ou la fenêtre ouest ?
Oui, je parlais toute seule, m’interrogeant sur les possibilités envisageable pour le prochain crime. Entre temps, je m’étais changée pour revêtir mon sweat à capuche noir, un jean slim, ainsi que ma paire de vans noire. J’avais aussi bâillonné comme il faut Cendrillon pour éviter une course poursuite inutile. Me levant un instant du canapé, je me dirige vers le mini frigo pour en sortir une bière que je décapsule aussitôt. Prenant une première gorgée, je revins me mettre en face de l’otage, à ma place initiale, attendant toujours un geste de sa part. Les minutes ont passé et la voilà qui ouvre enfin les yeux.
-Salut princesse !
-Aujourd’hui sera le dernier jour de notre calvaire ! J’ai joué au PMU et je suis sûr de mon coup !
Putain, mais pourquoi il gaspille nos sous dans des conneries pareilles ?! On a une chance sur un million de gagner si ce n’est pas plus !
-Combien as-tu misé chéri...?
Ma mère essayait de rester calme face à la nouvelle de son mari, moi je me contrôlais pour ne pas foutre un poing à mon père.
-Une somme considérable ! Mais tu sais, on aura bientôt beaucoup, beaucoup, beaucoup plus !
Une atmosphère pesante régnait dans la pièce suite à cette dernière réplique. Il faut que je sorte sinon ça va mal se passer…
-Je vais me coucher, je n’ai plus faim.
De mon lit, je pouvais entendre mes parents se prendre la tête. Ils n’avaient pas eu le courage de le faire devant moi, ils préféraient m’exclure de cette conversation « d’adultes ». Tsss, je le sens mal, très mal. Si on perd les sous que mon père vient de miser, on sera dans le rouge pendant un long moment. Je dois faire quelque chose...
Quelques jours après, les résultats sont tombés, le calvaire allait commencer. 22h30, il fait déjà nuit, moi et ma mère attendions une nouvelle fois mon père. Nous n’avons pas parlé des résultats, ni de la somme considérable d’argent qu’on venait de perdre. Non, ma mère ne voulait pas me mêler aux problèmes d’argent, ce n’était sûrement pas de mon âge. Cependant ça touchait la famille toute entière alors je devais les aider et vite ! Lorsque mon père est rentré complétement bourré le soir, ma mère n’a rien dit, il était déjà dans un état pitoyable alors en rajouter ne servait à rien. Ce soir-là, l’ambiance du repas était morbide, pas un seul mot n’a été décroché, je suis allée me coucher en essayant de trouver LA solution qui réglerait tous nos problèmes d’argent.
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L’opération allait bientôt commencer. Je me trouvais en ce moment même dans la planque avec la bande. On est tous restés solidaire et même après le départ de Yabi, on n’a jamais intégré une autre personne à sa place. On est 5 amis qui peuvent compter les uns sur les autres alors ils n’ont pas hésité une seule seconde à m’aider. Bien entendu, il est évident que si ça foire, je me désignerais comme seule responsable et jamais, je ne ferai couler les autres avec moi. Isis avait préparé depuis un moment le plan de la maison ou plutôt du château Skydink. C’était immense, les pièces ne manquaient pas à l’intérieur. Eliot, lui, m’avait préparé un plan des rondes des gardes. Riu, un plan de l’extérieur du château avec les boissons, les arbres, les fenêtres et la hauteur, mais aussi le grillage et les trappes d’égouts. Quand à Aaron, il connaissait tous les emplacements des caméras de surveillance, heureusement qu’il connaissait une des domestiques travaillant là-bas. J’avais toutes les informations nécessaires pour réussir, il me restait à coordonner tous mes moindres faits et gestes pour mener l’opération à bien. Habillée tout en noir, une cagoule de gangster sur le visage, des gants de la même couleur, j’étais fin prête. Les montres sont synchronisées, c’est partie.
L’adrénaline est au maximum, malgré les conséquences que peuvent engendrer mes actes, je ne cesse de sourire. Je suis peut-être complétement barge ou dérangée, mais je m’amuse comme une folle. Pour moi, tout ceci n’est qu’un jeu mettant mes capacités à l’épreuve. Isis savait prendre le contrôle des caméras pendant quelques minutes, je me devais d’être rapide et rusée pour échapper aux gardes qui ne restaient plus que le seul obstacle pour moi.
Cachée dans un coin de porte, il ne me restait qu’une ligne droite pour arriver à la chambre de Cendrillon, le parfait otage pour réclamer des milliers. Okay, il n’y a pas mal de domestique et de gardes devant moi, il va falloir faire diversion ou alors… Enfilant un masque à gaz, je fais rouler sur le sol des bombes de gaz soporifique. Ils vont dormir pendant un petit moment, juste le temps pour moi d’aller de rentrer incognito dans la chambre de la princesse.
Putain, c’est enfumé ici, et ce n’est pas une simple odeur de tabac qui flotte dans l’air… Mon regard fixe immédiatement la seule silhouette de la pièce, marchant à travers la fumée, je commence à distinguer un peu plus le personnage qui se cache derrière le surnom de Cendrillon. Une brunette, fine, pâle, aux longs cernes noirs n’a pas l’air de capter ma présence. Ça ne m’étonne pas vu l’odeur qui émane de sa chambre. Bon allez, pas le temps de rêvasser, il faut que je me casse d’ici le plus vite possible.
-Désolée princesse…
Elle n’a pas eu le temps de répondre, ni même de réagir, un coup de poing était partie s’écraser sur son joli minois, la laissant dans les vapes un moment. Bien installée sur mon dos, elle n’était pas trop lourde à transporter. Je décide de passer par la fenêtre pour éviter de croiser des gardes et de perdre mon temps à courir dans les couloirs. Une corde de sortie et bien attachée à un tuyau en métal, me voilà qui descend le plus rapidement mais aussi le plus prudemment possible la façade du château. Une fois les pieds à terre, il me reste 3 minutes pour sortir de la résidence et monter dans la voiture qui m’attend. Malgré quelques aboiements au loin, tout s’est passé sans accroche et me voilà sur la route de la planque.
Penchée sur un plan depuis peut-être deux heures maintenant, j’attendais patiemment le réveil de la brunette.
-Faudrait-il que je passe par la porte d’entrée ou la fenêtre ouest ?
Oui, je parlais toute seule, m’interrogeant sur les possibilités envisageable pour le prochain crime. Entre temps, je m’étais changée pour revêtir mon sweat à capuche noir, un jean slim, ainsi que ma paire de vans noire. J’avais aussi bâillonné comme il faut Cendrillon pour éviter une course poursuite inutile. Me levant un instant du canapé, je me dirige vers le mini frigo pour en sortir une bière que je décapsule aussitôt. Prenant une première gorgée, je revins me mettre en face de l’otage, à ma place initiale, attendant toujours un geste de sa part. Les minutes ont passé et la voilà qui ouvre enfin les yeux.
-Salut princesse !
Dernière édition par Aria Mizako le Mar 17 Mar - 18:12, édité 1 fois
Aria Mizako- Messages : 411
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Re: Cendrillon, un conte pour enfants ? [PV Allie]
CORPSE²
La musique à fond, tu t'étais "enfermée" dans ta chambre. Voulant un peu de solitude, tu regrettais ce que tu avais fait hier. Coucher avec une personne de ton groupe juste pour de l'affection. Tu n'avais bien évidemment pas pris de plaisir. Mais rien que de te réveiller auprès de quelqu'un te faisait plaisir. Il partit et tu t'enfermas donc dans ta chambre, musique à fond. Camée, un joint au bec. Putain, tu te faisais chier. Tu voulais que quelque chose se passe pour te faire réagir, mais les heures passaient et rien ne se manifestait. Et puis tu entendus du bruit. Tu te dis alors que c'était les gouvernantes, de toute façon, personne ne peut rentrer dans ton château. Il est beaucoup trop sécurisé, et pourtant au fond de toi, tu savais, tu savais qu'il allait se passer quelque chose. Assise en face de ta fenêtre, tu attendais patiemment. Tu attendais quoi Allie ? Qu'on te sauve. Voilà. Tu voulais que quelqu'un te remettre les pendules à l'heure. Et tu sentis une ombre passée derrière, tu te retournas et après tu te souviens de rien. Assommée par un coup-de-poing. Tu dormais, inconsciente, c'est que la personne avait de la force. Ou c'est juste que tu étais faible.
Tu te réveillas bâillonnée, ligotée dans une sorte de planque. Mais tu restas de marbre. Tu t'en fichais éperdument. Et tu savais, tu savais ce qu'elle voulait cette fille aux longs cheveux blonds, avec un slim et des vans noirs. Elle voulait juste de l'argent. Cette foutu argent que tu aurais préféré jamais n'avoir. Mais au fond, peut-être que cet argent allait te sauver. Tu percevais dans son visage rien de méchant. Juste de la justice. Tu ne te débâtais pas, rien. À quoi ça sert ? Elle allait ce qu'elle voulait avoir de toute façon, alors autant ne rien faire, ça reviendrait à faire du vent. Et puis tu n'es pas une de ces filles qui crient parce qu'elle se fait kidnapper, tu es beaucoup trop morbide pour faire ça. C'est le destin, c'est tout.
Tu ne pouvais ni parler, ni bouger, enfin juste tes mains. Tu pointas alors tes doigts vers ta bouche, pour que tu puisses lui parler. Elle l'enleva alors, avec sourire. "Salut princesse" te dit-elle. Tu ne souriais pas, tu faisais la morte. Ce que tu étais habituée à faire. "Salut, hé bien, tout ça pour de l'argent, je suppose, non ?" demandas-tu avant de poursuivre "Vous savez, vous auriez pu sonner à ma porte et me le demandez. Je suis de nature généreuse." fis-tu avec provocation. C'était dans ta nature de provoquer. Un défaut comme une qualité. Les qualités deviennent des défauts, des défauts deviennent des qualités tout dépend de l'environnement et de la personne qu'on a en face de soit.
Tu regardas autour de toi, tu voulais fumer. Fais chier, mais tu savais qu'il te restait quelques joints dans ton blouson. Tu en as toujours sur toi. Bien caché, mais toujours sur toi. "Hum, dis-tu pourrais me passer mon blouson, j'aimerais fumer. Et me détacher un bras. Je ne fuguerais pas, je n'en vois pas l'utilité. Et au pire braquer une arme sur moi, ça ne me fera ni chaud ni froid" fis-tu blasée.
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Allie C. Skydink- Messages : 410
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Re: Cendrillon, un conte pour enfants ? [PV Allie]
Le scotch qui la retenait d’émettre ne serait-ce qu’une parole, venait d’être retiré. Elle ne souriait pas, je ne m’y attendais pas de toute manière. Elle venait de se faire enlever de son château fort alors pourquoi sourirait-elle ?
-Salut, hé bien, tout ça pour de l'argent, je suppose, non ?
Elle avait vu juste. En même temps, pourquoi l’aurai-je enlevée sinon ? Je ne la connais pas alors je n’ai pas de raison de lui casser la gueule, ni même de la tuer.
-Vous savez, vous auriez pu sonner à ma porte et me le demandez. Je suis de nature généreuse.
Elle me provoquait malgré sa situation actuelle ? Elle jouait avec le feu mais c’est ce que j’appréciai dans un sens. Je ne pus m’empêcher de sourire face à sa réplique. Ça aurait été beaucoup plus simple de faire les choses comme ça dans un sens. « Bonjour mademoiselle, j’aimerai que vous me donniez 1 millions d’euros ! », sérieusement, je vois mal la scène se passer sans accro. Non mais il fallait voir la tête des gardes aussi pour comprendre !
-Hum, dis-tu pourrais me passer mon blouson, j'aimerais fumer. Et me détacher un bras. Je ne fuguerais pas, je n'en vois pas l'utilité. Et au pire braquer une arme sur moi, ça ne me fera ni chaud ni froid.
What ? Elle n’est vraiment pas gênée celle-là ! Et puis c’est quoi ce visage sans aucune expression, cette voix sans timbre particulier. Je ne peux lire ni peur, ni stresse, ni rien du tout dans ses yeux. Ne ressent-elle rien ? Elle était de marbre face à tout ce qu’il se passait. Un cadavre. Voilà le premier mot qui me vint à l’esprit en la regardant. Je me lève lentement, posant ma bouteille sur la table basse pour me diriger vers son blouson où se cachent apparemment ses clopes. Euh…ce n’est pas de simples clopes… Elle passe sa vie à fumer cette merde ou quoi ?! Je lâche un léger soupir avant de me tourner vers la brune.
-Pourquoi tu fumes ce truc ? Ça te procure du bonheur ? Ça comble un vide ? C’est pour faire comme tout le monde ? Pour se donner un style punk ou gothique ?
Je n’étais pas énervée, j’étais calme, je voulais simplement savoir la raison de cela. Mais à quoi je joue là ? Je ne la connais pas et je ne suis pas là pour discuter avec elle putain ! Tout ce que je veux c’est son fric alors arrêtons de jouer à la gentille ! Je dépose le blouson à sa place initiale pour revenir à ma place.
-Je ne te donnerai pas cette merde. Ecoute, tout ce que je veux c’est ton argent. T’as envie de fumer ce truc et bien tu le feras quand je t’aurai relâché, confortablement installée dans ta petite chambre de luxe. T’es bourrée au as, tu es née dans une baignoire en or alors j’exige…euh… 300 000 balles !
C’est bien 300 000, non ? Je devrais demander plus peut-être ? Pourquoi je n’ai pas réfléchi avant à quelle somme réclamer. Je suis en plein débat intérieur avec moi-même alors que mon otage est juste devant moi…c’est la loose ! Je replonge mon regard dans celui de la droguée, rien. Un corps sans vie et sans expression, c’est intriguant. Après une autre gorgée de bière, je m’avance en direction de la demoiselle puis avançant ma main en direction de sa tête, je lui fous une pichenette sur le front.
-Est-ce que ça fait mal ?
Ressent-elle la douleur ? Est-elle humaine ? Mais non Aria, tu ne vois pas, c’est un extraterrestre venu d’une autre galaxie pour venir manger ton âme ! Je rigole, ou plutôt, je me fous de ma gueule, c’est assez étrange dit comme ça, mais c’est ce qui arrive. Putain mais je suis trop conne à imaginer des choses aussi absurdes.
-T’es pas une extraterrestre, rassure moi ?
Putain, ferme un peu ta gueule Aria !
-Salut, hé bien, tout ça pour de l'argent, je suppose, non ?
Elle avait vu juste. En même temps, pourquoi l’aurai-je enlevée sinon ? Je ne la connais pas alors je n’ai pas de raison de lui casser la gueule, ni même de la tuer.
-Vous savez, vous auriez pu sonner à ma porte et me le demandez. Je suis de nature généreuse.
Elle me provoquait malgré sa situation actuelle ? Elle jouait avec le feu mais c’est ce que j’appréciai dans un sens. Je ne pus m’empêcher de sourire face à sa réplique. Ça aurait été beaucoup plus simple de faire les choses comme ça dans un sens. « Bonjour mademoiselle, j’aimerai que vous me donniez 1 millions d’euros ! », sérieusement, je vois mal la scène se passer sans accro. Non mais il fallait voir la tête des gardes aussi pour comprendre !
-Hum, dis-tu pourrais me passer mon blouson, j'aimerais fumer. Et me détacher un bras. Je ne fuguerais pas, je n'en vois pas l'utilité. Et au pire braquer une arme sur moi, ça ne me fera ni chaud ni froid.
What ? Elle n’est vraiment pas gênée celle-là ! Et puis c’est quoi ce visage sans aucune expression, cette voix sans timbre particulier. Je ne peux lire ni peur, ni stresse, ni rien du tout dans ses yeux. Ne ressent-elle rien ? Elle était de marbre face à tout ce qu’il se passait. Un cadavre. Voilà le premier mot qui me vint à l’esprit en la regardant. Je me lève lentement, posant ma bouteille sur la table basse pour me diriger vers son blouson où se cachent apparemment ses clopes. Euh…ce n’est pas de simples clopes… Elle passe sa vie à fumer cette merde ou quoi ?! Je lâche un léger soupir avant de me tourner vers la brune.
-Pourquoi tu fumes ce truc ? Ça te procure du bonheur ? Ça comble un vide ? C’est pour faire comme tout le monde ? Pour se donner un style punk ou gothique ?
Je n’étais pas énervée, j’étais calme, je voulais simplement savoir la raison de cela. Mais à quoi je joue là ? Je ne la connais pas et je ne suis pas là pour discuter avec elle putain ! Tout ce que je veux c’est son fric alors arrêtons de jouer à la gentille ! Je dépose le blouson à sa place initiale pour revenir à ma place.
-Je ne te donnerai pas cette merde. Ecoute, tout ce que je veux c’est ton argent. T’as envie de fumer ce truc et bien tu le feras quand je t’aurai relâché, confortablement installée dans ta petite chambre de luxe. T’es bourrée au as, tu es née dans une baignoire en or alors j’exige…euh… 300 000 balles !
C’est bien 300 000, non ? Je devrais demander plus peut-être ? Pourquoi je n’ai pas réfléchi avant à quelle somme réclamer. Je suis en plein débat intérieur avec moi-même alors que mon otage est juste devant moi…c’est la loose ! Je replonge mon regard dans celui de la droguée, rien. Un corps sans vie et sans expression, c’est intriguant. Après une autre gorgée de bière, je m’avance en direction de la demoiselle puis avançant ma main en direction de sa tête, je lui fous une pichenette sur le front.
-Est-ce que ça fait mal ?
Ressent-elle la douleur ? Est-elle humaine ? Mais non Aria, tu ne vois pas, c’est un extraterrestre venu d’une autre galaxie pour venir manger ton âme ! Je rigole, ou plutôt, je me fous de ma gueule, c’est assez étrange dit comme ça, mais c’est ce qui arrive. Putain mais je suis trop conne à imaginer des choses aussi absurdes.
-T’es pas une extraterrestre, rassure moi ?
Putain, ferme un peu ta gueule Aria !
Aria Mizako- Messages : 411
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Re: Cendrillon, un conte pour enfants ? [PV Allie]
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Elle sourit face à ta réplique. ça ne te surpris pas, de toute façon rien ne te surprend. Tu n'es qu'un amas d'os qu'on force à avancer par pur égoïsme. Elle alla alors le chercher et quand elle vu le contenu, elle soupira avant de te retourner vers toi. Elle alla alors le chercher et quand elle vu le contenu, elle soupira avant de te retourner vers toi. Ah ça ça sent pas bon. Elle ne te donnera pas ce que tu veux. Fais chier. Et elle commença calmement un petit monologue, essayant de savoir la raison pour laquelle tu fumais. "Pourquoi tu fumes ce truc ? Ça te procure du bonheur ? Ça comble un vide ? C'est pour faire comme tout le monde ? Pour se donner un style punk ou gothique ?" Tu souris, mais un sourire carnassier. Ça ne se voyait pas assez ? Non, en effet, tu cachais tout derrière ton visage pâle et de marbre. En te frottant le menton, tu te demandais s'il fallait lui dire. Lui dire pourquoi tu te noyais dans cette fumée opaque qui désagrégeait tes poumons. "Hum, pourquoi devrais-je vous le dire de toute façon ? Qu'est-ce que cela vous apporterait ? Autant qu'à moi, qu'à vous ?" Fis-tu curieuse.
Tu soupiras longuement quand elle déposa ton blouson, et non la jolie blonde n'allait pas te permettre de fumer, la poisse. Il te fallait ta dose. Au moins un joint. Juste un. Sinon, tu allais péter un câble. Et tu n'es pas du genre gentille quand tu le fais. Tu pensais, tu pensais à comment la convaincre et elle te sortit de tes songes. "Je ne te donnerai pas cette merde. Écoute, tout ce que je veux, c'est ton argent. T'as envie de fumer ce truc et bien, tu le feras quand je t'aurai relâché, confortablement installée dans ta petite chambre de luxe. T'es bourrée aux as, tu es née dans une baignoire en or alors j'exige...euh... 300 000 balles !" Tu déglutis à ses mots concernant l'argent, tu fronças même les sourcils. À parce qu'elle croit que quand on a de l'argent tout va bien dans la vie, tout le monde te sourit. Mais c'est faux. L'argent ne fait pas le bonheur, elle détruit. Elle te détruit depuis toute petite. Tu rétorquas alors sèchement. "Vous qui n'avez pas d'argent, vous pensez que la tune vous rendra heureux... Et bien. Je peux me permettre de vous dire que non. L'argent de ne fait pas le bonheur. Elle peut détruire tout sur son passage, tellement les gens sont assoiffés de cette merde. Plus on en a plus on en veut. Plus on perd ses principes." Tu n'avais même pas pensé à la somme d'argent qu'elle t'avait demandé. 300 000, mille euros. Une petite brindille pour toi. Tu souris, un sourire encore une fois carnassier. "Dites moi, si je vous offre 1 million d'euros contre un de mes joints, accepteriez-vous ? Parce que bon, vous savez avec 300 000 mille euros, on ne va plus bien loin dans cette société merdique. Vous auriez dû réfléchir avant de parler mademoiselle." Fis-tu sans émotion.
Allie, ma petite Allie Cassiopée. Cette fille t'intéresse. Cette fille à du cran. Elle a du répondant. C'est une battante, tu souris en pensant à ça. Parce qu'elle est tout l'inverse de toi, en dehors du répondant ce que tu as aussi. L'idée d'être amie avec celle qui t'a kidnappé te fit rire intérieurement et tu chassas cette idée stupide. Mais la curiosité t'emportait, tu voulais savoir pourquoi elle voulait de cet argent, la jugeant comme une personne simple. Il devait y avoir une raison, une bonne raison pour faire ça. Ce n'était pas une crapule.
Tu la regardas alors, elle buvait une petite bière. Et là, elle te fout une pichenette. Putain, elle a de la force celle-là pensa-tu. Et tu souris. Tu savais très bien ce qu'elle voulait en faisant ça. C'est vrai qu'on ne trouve pas souvent des filles pleines aux as cadavériques. Tu ne pris pas la peine de répondre, tu soupiras juste. Et sa prochaine question ne te surpris encore moins, tu l'avais douté. "Tu n'es pas une extraterrestre, rassure moi ?" Tu ris un peu. Ça faisait longtemps, c'est comme si tu te trahissais en riant, en voulant t'accorder un peu de bonheur. "En toute honnêteté, j'aurais préféré être une extraterrestre, la vie, là-bas, est sûrement plus intéressante qu'ici, vous ne croyez pas ?" Fis-tu détachée. Cette fille était étrange, cette fille dégageait quelques choses de chaleureux bien que tu soupçonnais que ce n'était pas une fille aux mains propres. "Dites-moi, pourquoi voulez cet argent ? Êtes-vous comme un robin des bois ou comme une crapule avide d'argent ?" Tu pris une inspiration ainsi qu'une pause. "Personnellement, j'opte pour la première raison. Mais si vous voulez de mon argent, il faudra me convaincre, me raconter pourquoi et surtout pour qui." Tu attendis patiemment tapotant sur ton menton avant d'ajouter. "Et oui, je suis une sale fouineuse."
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Allie C. Skydink- Messages : 410
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Re: Cendrillon, un conte pour enfants ? [PV Allie]
Elle n’hésitait pas à me provoquer, me balancer de bonnes répliques pleine tronche même en étant dans l’incapacité de bouger. Elle augmenterait la somme que je lui avais demandé pour de simples joints ? Tsss, mais je m'en fous de ses joints, elle ne les aura pas et puis c'est tout ! Je pris même pas la peine de répondre à cette réplique. Je mis seulement ma main dans la poche de son blouson et hop hop hop, toute la merde dans la poubelle. Elle avait du cran, je n’en doutais pas, mais que se cachait-il vraiment dans ce maigre corps ? Elle me sourit au moment de la pichenette, je ne comprenais pas vraiment pourquoi, mais lorsqu’elle se mit à rire, un sourire sincère s’afficha sur mes lèvres. Je ne la pensais pas capable d’émettre un son aussi mignon, elle paraissait tellement sans vie que ça me faisait plaisir de l’entendre « s’amuser » de mes conneries. Mais putain Aria, c’est ton otage alors stop la gentillesse !
-En toute honnêteté, j'aurais préféré être une extraterrestre, la vie, là-bas, est sûrement plus intéressante qu'ici, vous ne croyez pas ?
- Oui, ce n’est pas faux, je me demande à quoi ressemblent les autres galaxies…
Je vais m’éclater la tête contre un parpaing… Je suis stupide ou quoi ? Pourquoi je me tape la discute avec mon otage ? C’est du grand n’importe quoi !
-Dites-moi, pourquoi voulez cet argent ? Êtes-vous comme un robin des bois ou comme une crapule avide d'argent ?
Pourquoi voulait-elle connaitre la raison du pourquoi ? Essayait-elle de m’amadouer ?
-Personnellement, j'opte pour la première raison. Mais si vous voulez de mon argent, il faudra me convaincre, me raconter pourquoi et surtout pour qui.
Qu’est-ce qu’elle me racontait encore ? Elle ne compte pas me donner de l’argent si je ne lui raconte pas ma vie ? C’était quoi cette arnaque encore ? Qu’est-ce que ma vie a-t-elle d’intéressant ? Et surtout, pourquoi voulait-elle en apprendre plus sur moi ?
-Et oui, je suis une sale fouineuse.
-T’es surtout vraiment bizarre…mais tellement intrigante.
Un léger soupir s’échappa d’entre mes lèvres avant que je ne me relève pour me diriger vers la fenêtre. Mon regard se perdait au loin. Je ne racontais jamais ma vie à personne, alors pourquoi le ferais-je maintenant ? Sans me connaitre, cette fille pensait que je n’étais pas une crapule, mais était-ce vraiment le cas ?
-Tu penses que l’argent ne fait pas le bonheur ? Mais ne pas en avoir est un calvaire quotidien.
Toujours la bouteille à la main, je reprends une gorgée avant de revenir m’assoir à ma place.
-Je ne suis pas une crapule avide d’argent, mais le robin de bois ne me va pas non plus. Je suis moi, tout simplement. Et je ne vois pas pourquoi je te raconterai ma vie. Tu ne veux pas me donner du fric si je ne te dis rien sur moi ? Non mais il faut ouvrir grand tes yeux ma belle, t’es pas en mesure de demander quoi que ce soit !
Je le lève à nouveau pour me rapprocher dangereusement de la droguée. Posant mon front sur le sien, je la fixe droit dans les yeux avant de balancer.
-Par contre, moi, j’aimerai bien savoir pourquoi Cendrillon est dans cet état cadavérique alors qu’elle vit dans son château paisiblement… Tu as des problèmes avec tes parents peut-être ? Tu es maltraitée ? Quelque chose t’as fait souffrir dans ton enfance ? Tu n’es pas la seule à être curieuse princesse. Lorsque je veux savoir quelque chose, je me débrouille toujours pour avoir ce que je désire. Toi tu peux donner du fric pour arriver à tes fins, moi j’utilise autre chose…
Je lui pince gentiment la joue, restant toujours dans la même position. Finalement, lorsqu’une personne est bien attachée, il est facile de faire ce que l’on veut d’elle. C’est plutôt ennuyant comme situation, mais c’est assez amusant dans un autre sens.
-En toute honnêteté, j'aurais préféré être une extraterrestre, la vie, là-bas, est sûrement plus intéressante qu'ici, vous ne croyez pas ?
- Oui, ce n’est pas faux, je me demande à quoi ressemblent les autres galaxies…
Je vais m’éclater la tête contre un parpaing… Je suis stupide ou quoi ? Pourquoi je me tape la discute avec mon otage ? C’est du grand n’importe quoi !
-Dites-moi, pourquoi voulez cet argent ? Êtes-vous comme un robin des bois ou comme une crapule avide d'argent ?
Pourquoi voulait-elle connaitre la raison du pourquoi ? Essayait-elle de m’amadouer ?
-Personnellement, j'opte pour la première raison. Mais si vous voulez de mon argent, il faudra me convaincre, me raconter pourquoi et surtout pour qui.
Qu’est-ce qu’elle me racontait encore ? Elle ne compte pas me donner de l’argent si je ne lui raconte pas ma vie ? C’était quoi cette arnaque encore ? Qu’est-ce que ma vie a-t-elle d’intéressant ? Et surtout, pourquoi voulait-elle en apprendre plus sur moi ?
-Et oui, je suis une sale fouineuse.
-T’es surtout vraiment bizarre…mais tellement intrigante.
Un léger soupir s’échappa d’entre mes lèvres avant que je ne me relève pour me diriger vers la fenêtre. Mon regard se perdait au loin. Je ne racontais jamais ma vie à personne, alors pourquoi le ferais-je maintenant ? Sans me connaitre, cette fille pensait que je n’étais pas une crapule, mais était-ce vraiment le cas ?
-Tu penses que l’argent ne fait pas le bonheur ? Mais ne pas en avoir est un calvaire quotidien.
Toujours la bouteille à la main, je reprends une gorgée avant de revenir m’assoir à ma place.
-Je ne suis pas une crapule avide d’argent, mais le robin de bois ne me va pas non plus. Je suis moi, tout simplement. Et je ne vois pas pourquoi je te raconterai ma vie. Tu ne veux pas me donner du fric si je ne te dis rien sur moi ? Non mais il faut ouvrir grand tes yeux ma belle, t’es pas en mesure de demander quoi que ce soit !
Je le lève à nouveau pour me rapprocher dangereusement de la droguée. Posant mon front sur le sien, je la fixe droit dans les yeux avant de balancer.
-Par contre, moi, j’aimerai bien savoir pourquoi Cendrillon est dans cet état cadavérique alors qu’elle vit dans son château paisiblement… Tu as des problèmes avec tes parents peut-être ? Tu es maltraitée ? Quelque chose t’as fait souffrir dans ton enfance ? Tu n’es pas la seule à être curieuse princesse. Lorsque je veux savoir quelque chose, je me débrouille toujours pour avoir ce que je désire. Toi tu peux donner du fric pour arriver à tes fins, moi j’utilise autre chose…
Je lui pince gentiment la joue, restant toujours dans la même position. Finalement, lorsqu’une personne est bien attachée, il est facile de faire ce que l’on veut d’elle. C’est plutôt ennuyant comme situation, mais c’est assez amusant dans un autre sens.
Aria Mizako- Messages : 411
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Re: Cendrillon, un conte pour enfants ? [PV Allie]
CORPSE²
Tu avais augmenté la somme pour avoir un simple joint et putain, elle ne répondit et mis tout à la poubelle. Tu soupiras de mécontentement. "De toute façon, quoi que feriez, j'en aurais toujours alors bon. Mais si vous préférez voir une fille en manque incapable de vous donner ses cordonnées bancaires, c'est vous qui voyez" fis-tu avec toujours autant de provocation et d'évasion.
Lorsque tu te mis à rire, un sourire sincère se dessina sur ses lèvres. Toi son otage et elle qui te sourit. C'est bizarre hein ? Ouais. Cette histoire est... Ingénue. Mais bizarrement ça te plaît. Alors que tu lui avais répondu que tu aurais préféré vivre sur une autre planète, elle se questionna alors à son tour "Oui, ce n'est pas faux, je me demande à quoi ressemblent les autres galaxies..." Tu ne dis rien, t'essayais de penser à quoi ressemblaient les galaxies. "Si ça trouve, c'est des gens avec une vie trépidante, comme dans les mangas !" Fis-tu sans vraiment t'en rendre compte. Tu es en train de parler avec une fille qui veut ton argent et tu lui tapes la causette sur les galaxies. Mais qu'est que tu fous bordel.
Tu lui demandas alors avec curiosité, pourquoi voulait-elle de l'argent. Ta curiosité a toujours été un vilain défaut. Mais toi, tu aimais tout savoir, pour tout contrôler. Tu t'étais construite comme ça. Et sa réplique te fit tout drôle. "T'es surtout vraiment bizarre... Mais tellement intrigante." Avant qu'un léger soupire s'échappa de ses lèvres. Toi intrigante ? Tout ce qu'on te voulait, c'était ton compte en banque. C'est tout. Personne ne savait ton passé, personne. Et elle te disait intrigante. C'est vrai que tu avais eu cet air mystérieux.
Elle se déplaça vers la fenêtre, toi, tu ne bougeais pas. Tu attendais patiemment sa réponse, pensant ta putain de drogue qui te foutait les nerfs. "Tu penses que l'argent ne fait pas le bonheur ? Mais ne pas en avoir est un calvaire quotidien." Tu soupiras. "Je pense que l'on a toutes les deux raison." Fis-tu évasive. "Il faut un juste-milieu, sinon dans les cas, ça déviant un calvaire." Fis-tu finalement, résignée. Tu n'aimais pas avoir tort. Tu attendais la suite. Tu patientais comme personne. Tu es quelqu'un de calme et de patiente.
"Je ne suis pas une crapule avide d'argent, mais le robin de bois ne me va pas non plus. Je suis moi, tout simplement. Et je ne vois pas pourquoi je te raconterai ma vie. Tu ne veux pas me donner du fric si je ne te dis rien sur moi ? Non mais il faut ouvrir grand tes yeux ma belle, tu n'es pas en mesure de demander quoi que ce soit !" Elle se lève alors, elle se rapproche dangereusement de toi, mais toi, tu la fixes comme si de rien n'était, même si son front était posé sur le sien ce qui te fit virer au rouge, le contact est ta faille. "Par contre, moi, j'aimerais bien savoir pourquoi Cendrillon est dans cet état cadavérique alors qu'elle vit dans son château paisiblement... Tu as des problèmes avec tes parents peut-être ? Tu es maltraitée ? Quelque chose t'a fait souffrir dans ton enfance ? Tu n'es pas la seule à être curieuse princesse. Lorsque je veux savoir quelque chose, je me débrouille toujours pour avoir ce que je désire. Toi, tu peux donner du fric pour arriver à tes fins, moi, j'utilise autre chose..." Elle te pinça légèrement la joue, ce n'était pas pour te faire mal, mais pour te faire réagir.
Tu continuais de la fixer la gorge sèche. "Si je vous dis pourquoi "Cendrillon" est malheureuse, vous me direz aussi pourquoi vous voulez cet argent. Je marche comme ça. Et je m'en contre fou, d'être ligotée, torturée. Si vous n'avez pas mon code de carte bancaire, vous ne pouvez rien faire, alors j'attendrais votre réponse. Et quelle soit digne de la mienne. Je ne suis pas du genre à me confier. Et encore moins à être confrontée à ce genre de question." Tu fis une pause. "Et vous savez pourquoi ? Parce que les gens qui m'entourent sont justes des hypocrites, ils veulent juste mon argent. Ah et mes parents ? Mais quels parents ?" Fis-tu dans un ricanement triste. "C'est comme si je n'avais pas de parents, j'ai beau tout faire pour avoir leur attention, mais rien n'y fait, ils me dénient. Ils vivent leur vie comme s'ils n'avaient pas de fille." Fis-tu tout bas, la gorge sèche. Une larme roula le long de ta joue sans l'avoir contrôlé, une larme de rage et de tristesse. Tu venais d'avouer ce qui te faisait souffrir à une inconnu. Mais elle ne savait pas tout. Elle ne savait pas que ta meilleure amie te manipulait pour son plaisir et toi non plus même si tu t'en doutais.
Tu te ressaisis vivement. "Et vous alors ? Des parents qui foutent l'argent par les fenêtres ? Un système injuste ?" Tu fis une pause. "Hum, je ne pense pas que ce soit votre premier coup, du moins je perçois quelque chose de plus sombre... Je me trompe peut-être ?" Dis-tu sans émotion. Même si elle avait fait n'importe quoi, ça ne changerait en rien ton comportement cadavérique. En rien.
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Allie C. Skydink- Messages : 410
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